lundi 7 avril 2008

Irrégularités psychiques

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Effacer sa mémoire,
Affecter son histoire...

L'absence laisse croire aux pensées les plus nombreuses que ses jours sont des plus festifs. Hélas ou non, la vérité en est tout autre. Divagation en solitaire, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, comme toujours. Il se croit parfois victime de forces maléfiques qui jouissent d'un pervers plaisir à tourmenter l'objet de leur convoitise. Aussi les catastrophes se succèdent, que ce soit sur le plan physique, moral, matériel... Pour chasser le mauvais oeil, encore faut-il trouver la bonne méthode. En attendant les idées noires se succèdent, tout comme ces folles envies de destruction en tout genre. Et tandis que la morosité le ronge, à petit feu il se tue. N'est ce donc pas au fond ce dont il a toujours rêvé ? Les tremblements sont incontrôlables. Les maux ne guérissent pas. A la sortie quotidienne, les kilomètres s'enchainent et son état se stabilise au plus bas niveau. Fixation maladive sur ses satanées bandes blanches... car si je les franchis je me prendrai ce mur... Les songes les plus malsains s'enchainent au fur et à mesure que la vitesse augmente. Mais il sait bien que ça ne changera rien. Demain tout sera pareil, instable, sans espoir. Comme s'il avançait tout en restant là à croupir à même le sol.

Bien malgré lui, il cède chaque jour un peu plus à la folie qui le dévore. Il ne sait pas comment ils font tous pour le supporter quand lui même a de plus en plus de mal à se regarder dans le miroir tant il ne se reconnait plus. Il est ingérable, c'est une évidence. Il ne compte plus le nombre de fois ou il pleure par jour. Et rien ne semble fonctionner, alors se retrouver seul dans le silence de cette pièce sans vie lui procure des idées douteuses. Il ressent de plus en plus un besoin de retourner vingt ans en arrière, quand rien n'avait vraiment de sens. Quand les chats sont gris, les rats mangent les souris... La vie était si belle mais semble ne plus jamais vouloir l'être. Comment arriver à se libérer de l'emprise de ces maux ? Il aimerait vous prendre et vous arracher, mais il n'est même pas sur que cela changerait quelquechose désormais... Chaque respiration lui rappelle combien il aimerait aller mieux, peut être même vivre une autre vie, ici ou dans une autre ère. Il sent s'éveiller en lui la folle envie de ne pas être sur de vouloir être ce qu'il ne sera probablement jamais. Cesse de m'appeler, tu resteras là où tu es...

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