mercredi 18 juin 2008

Des vagues de cendres

EATMEIGF85679T2008

Sans douleur ni logique, mes pensées mélancoliques m'étouffent de façon diabolique...

Comme un retour qui n’en est pas un. Ou pourquoi continuer quand certains pensent être les personnages de toute cette mascarade. Il y a des jours où tous ceux qui sont autour disparaissent mystérieusement lorsque les troubles sont à leurs paroxysmes. Plongé dans cette solitude infligée, à quoi bon chercher à s’en sortir. Et quand le système dégénère, mieux vaux s’échapper à tout prix. Le monde, sa folie. Fuir, très loin. La montre ne cesse de s’emballer sur les quais où tout se fige. Le vent effleure légèrement ses cheveux, les rayons du soleil l’éblouissent, il faut faire attention aux rails… Le bruit tout autour l’enfonce davantage dans sa bulle, et, dans l’attente, de nombreux scénarios le traversent. Le monstre de ferraille s’annonce bruyamment avant de faire son entrée fracassante. Et tous se précipitent dans ses bouches, alors il se laisse aller par l’effet de foule avant de se retrouver avachit dans un fauteuil vert.

Tout s’engouffre davantage à l’intérieur, ses doigts se baladent sur la banquette, et le paysage qui défile à toute vitesse hypnotise son esprit. Les fils montent et descendent, s’emmêlent et disparaissent pour mieux réapparaître. Ses écouteurs permettent de solidifier sa bulle, les aiguilles font la course pour mieux se reposer. Ses voisins s’échangent et lui sourit. La fin de l’expédition se fait proche, mais quand les yeux se ferment, tout recommence. Un jour, peut être, le vent tournera autrement.

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