jeudi 6 septembre 2007

Nous mourrons à trois heures

Tout est déjà perdu, comme si se battre avait un jour servi à quelquechose... Partout où se pose mon regard me fait découvrir un nouveau monde, une planète morte, un cimetière sans fin. Tu auras beau fuir les cadavres, cela ne fera que retarder de quelques heures une haletante agonie. Où tu peux choisir d'attendre à mes côtés celle qui nous prendra bientôt comme tous ceux qui nous entourent.

Notre heure est venue, il n'y a plus aucune issue possible... La vie est comme tout le reste, elle se perd facilement. Et au milieu des ruines, cela semble être une évidence. Ce paysage aurait semblé morbide hier encore, et c'est comme si tout ce sang lui avait toujours appartenu. Le soleil qui se couche emporte avec lui la couleur des lambeaux de chair qui jonchent le sol.

Seules quelques flammes éclairent désormais ton doux visage. Prends moi dans tes bras... Nous nous éteindrons parmis ceux qui nous ont condamnés... Le calme règnera désormais jusqu'à la fin des temps. Aujourd'hui est un jour sans lendemain.

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