Le chant des lames est fourbe,
Et pourtant leur silence me trouble...
Et pourtant leur silence me trouble...
En cette nuit de mars où seule une pluie lugubre vient rompre un silence malsain, les espoirs d'un changement subsistent encore. Mais tout demeure inlassablement stoïque, mort et désespéré, dans cette torpeur nauséeuse où mes récents souvenirs se mêlent à mes fantasmes morbides. Et tandis que tout se meut dans un silence absolu, laissant s'amplifier des frayeurs affamées, je sens tout mon être épris d'une viscérale mélancolie. Perdu au milieu de cette nuée grandissante de tourments dévastateurs, je sens mes rêves broyés par mes larmes. Je m'allonge pour tenter de reprendre le contrôle, quand je sens dans mes tremblements l'annonciation d'une crise intense et douloureuse. Résister à la tentation de calmer les ardeurs de la folie est un violent supplice qui en deviendrait presque délicieux. Je t'en prie raisonne-toi, la brutalité de l'acte pourrait être fatidique et tu ne le sais que trop bien... Pourrais tu encore arracher cette peau pour la laisser ainsi souillée par son essence encore chaude ? Toute notion de réalité s'altère à mesure que vocifère mes incisions hystériques. Le chagrin des périodes passées plane comme une ombre dans la pièce, se délectant de la détresse ambiante qui règne en maitresse. Une seule petite étincelle suffirait à dévaster la cervelle à demi affolée en ces temps de bouleversements. Tempérer l'explosion ne sera pas chose aisée...
c'est le problème, se contrôler. Ya pas de palliatif à cette envie.
RépondreSupprimerVu(e) chez Choule. Tu dénonces une complaisance pour ne pas dire un plaisir. Mais cela ne peut pas être, c'est la vision qui est déformée.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si cela aidera, un vieux billet sur le conditionnement violent : http://ppm00.canalblog.com/archives/2009/02/13/12515275.html il a vieillit mais la fin reste ma conviction.
Sinon, courage, et creuse jusqu'à trouver du solide, du stable, cette vision n'est pas la vie, c'est une pollution. Facile à dire, mais je le pense alors je le dis.